lesyeux desalma

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International


Le président de Droit de l'Homme au Tchad, enfin libre!

Après sept jours de grèvede fin et 11jours d'arrestation dont une grande partie à la prison de mossoro, le Président de Droit de l'Homme sans Frontière au Tchad a retrouvé sa liberté. Les photos.

 

 

 

Les membres s'impatientent pour accuillir leur heros

 

 

Le soir

 


03/01/2012
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Le Rechauffement Politique

L'abus du pouvoir est dangereux pour la dignité.

 


24/10/2011
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Au Tchad la confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) appelle à la grève.

Selon moi, un travail est considéré comme facteur de réussite, lorsqu'après une certaine période de  travail, l’homme arrive  à se surpasser de ses besoins vitales ou élémentaires parmi lesquels, se nourrir, se loger, se soigner, s’habiller, s’informer et s’éduquer pour pouvoir économiser de l’argent pour  d’autres fins. Au Tchad, travailler n’est pas forcement synonyme de réussite. D’aucuns tchadiens vivent à crédit. C'est-à-dire, le salaire finissant aussitôt, quelquefois après une semaine de gain, le fonctionnaire est obligé de prendre de s'endetter pour  satisfaire ses besoins en attendant le salaire prochain . D’autres salariés du secteur privé affirment que leur salaire contracté entre le 25 et le 29 du mois s’épuise avant le 5 ou le 6 du mois.

Ceci est dû à l’inégalité entre le salaire et le niveau de vie au Tchad. Il paraît irréaliste de passer trente jours avec un maigre salaire à satisfaire ses besoins, surtout lorsqu’on a une famille très large.

Qu’avons-nous remarqué lorsque le prix des carburants avait chuté ? la consommation et le pouvoir d’achat on subitement grimpé. Cela dit, le faible taux du salaire tchadien est l’un des facteurs du sous développement de notre pays. Il s’explique par le fait que la majorité des tchadiens étant pauvres, peu d’argent soit injecté dans les marché pour pouvoir booster le pouvoir d’achat. En conséquence moins il y a des dépenses, moins le pouvoir d’achat y est. C’est pour trouver une solution à cette situation critique que le CLTT avait  publié un communiqué de presse.

 

 

 

 

 

 

Communiqué de presse

 

Suite à une communiqué de presse, le Bureau Exécutif Confédéral de la confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) réuni ce jour 12 octobre 2011 àla Boursedu Travail en session extraordinaire d’urgence sur interpellation des responsables des différentes fédérations professionnelles et syndicats de base, des délégués du personnel et des délégués syndicaux représentant les Secteurs publics, parapublic et privé, pour se pencher une fois encore sur la situation sociale très déplorables des travailleurs et travailleuses.

Pour rappel, la CLTTpar des communiqués de presse et dont la récente date du 1er octobre 2011 a attiré l’attention du gouvernement  et du patronnât sur a situation sociale qui se détériore au jour le jour et qu’ils se rechignent  dans un mutisme totale en faisant sourde oreille aux cris de détresse des travailleurs  et travailleuses.

La cherté de vie persiste à travers les prix des denrées alimentaires sur les différents marchés et la pénurie des produits pétroliers.

Le SMIG n’est pas appliqué à l’ensemble des secteurs et ni sa percussion sur les salaires catégoriels effective et ce, malgré les conclusions des commissions mises à cet effet.

La valeur indiciaire n’a pas été revue à la hausse alors que le protocole d’accord de 20 juin 2007 conclu entre le gouvernement et les organisations syndicales prévoyait leur relèvement lorsque la situation financière le permet. Or, depuis lors, les ressources financières ont triplé voir quadruplé.

Les allocations familiales au taux de 2000FCFA par enfant et par mois ne sont pas encore versées.

De ce constat amer qui n’honore pas un pays pétrolier comme le notre, CLTT demande au gouvernement et au patronat de se départir de leur mauvaise habitude à maintenir les travailleurs et travailleuses dans une situation de chaos social généralisé.

Par ailleurs,la CLTTsignifie au gouvernement et au patronat un préavis de grève de 6 jours francs à compter du 13 octobre 2011 conformément à l’article 457 du code de travail.

Si rien n’est fait de concret dans ce délai raisonnable,la CLTTse verra dans l’obligation d’appeler les travailleurs de tous les secteurs à observer un arrêt collectif de travail de trois jours renouvelables.

Tout en étant disposé au dialogue et à la négociation,la CLTTappelle le gouvernement et le patronat à plus de responsabilité  et au respect scrupuleux de leurs engagements pour asseoir une paix et une justice sociale durale et équitable dans notre monde de travail.

 

N’Djamena fait le 12 octobre 2011

 

Pour le Bureau Exécutif

 

Le Secrétaire Général

 

Brahim Ben Said

 

 

La grève est repoussée à la date du 25 octobre 2011

 


18/10/2011
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Ca n’arrive qu’à Nous

Le sol est rouge aride et sec. Le vent poussiéreux rend à peine visible la chaîne des Hommes squelettiques  affluant vers le camp de refugier. Et autour d’eux des troupeaux gisant par terre, morts faute de pâturage. Ceci n’est pas un tableau de peinture. C’est ce qui peut arriver à un pays comme le nôtre lorsqu’on ne prend pas des mesures pour prévenir ces types de situation.  Lorsque nous regardons  les informations dans les chaînes internationales, c’est la désolation qui s’affiche dans notre écran  au moment où les journalistes prononcent le terme « la corne de l’Afrique ». Elle exprime la vulnérabilité de notre situation alimentaire face à notre condition climatique. Par là elle met également en doute les rencontres des pays membres de l’organisation de l'Unité Africaine. A quoi servira-t-il de tenir des conférences s’il faudra attendre la Banque Mondiale, le G20 ou d'autres Institutions pour décider quelque chose à notre place . Aussi à quoi servira-t-il de tenir des réunions à des coûts exorbitants lorsqu’on n’arrive pas à assurer la sécurité alimentaire de son peuple ?

 

 

Le fait que l'Afrique soit le continent le moins développé rend ses Etats vulnérables aux situations de pénurie alimentaires. Aussi depuis l’avènement de la sécheresse des années 84 et 85 aucune stratégie solide n’a été développée pour pouvoir éradiquer définitivement ce problème qui ressemble à un cycle de récolte de fonds. Le problème de la famine  en Afrique et en particulier au sahel et dans la corne de l'afrique n’a pas commencé récemment. Cette zone du monde était depuis longtemps exposée au problème de pénurie alimentaire. Certaines régions d'Afrique sont régulièrement confrontées à de terribles sécheresses qui provoquent  d'importantes insuffisances de produits vivriers qui fragilisent la population. Mais cette dernière est aussi impliquée dans la cause de la sécheresse dans la mesure où elle pratique le plus souvent l’agriculture sur brulis itinérante qui consiste à brûler un grand espace pour cultiver. Une fois le sol de cette espace lessivé ou appauvris, elle se lance au rasage d’un autre lieu boisé. De plus en plus, l'intervention de l'homme transforme la nature. La forêt tropicale subit l'attaque du feu et de la hache. La savane est mise en culture, les vastes espaces sur lesquels se déplaçaient autrefois les éleveurs nomades se restreignent constamment. Dans ces conditions, comment ne pas encourager la sécheresse à suivre la population ? Mais à coté de cette condition, il y a l’héritage colonial qui s’est manifestée par la domination d'une économie vouée à la seule exportation de matières premières et de produits agricoles. Pendant la période coloniale, les agriculteurs africains produisaient entre autres du coton et des arachides pour répondre à la demande européenne. Aujourd’hui, c’est le paysan armé de ses outils archaïques qui décide de notre consommation énergétique annuelle. Cela ne tient pas à ses conditions géographiques ou climatiques mais  quelques fois au  poids de l'histoire et beaucoup plus à  l’irresponsabilité de ses dirigeants d’une part et de leur négligence d’autre part. il faut se poser la question : Pourquoi ca n’arrive qu’à nous ? Rappelons que dans les pays du sahel nous comptons trois à quatre mois de pluie par an. Cela signifie que le pays doit produire assez de stock alimentaire pour nourrir la population pendant toute une année. Lorsque le pays n’est pas organisé et n’ont préparé à faire face à un fléau à l’échelle national, il suffit que la pluie manque pour une année et c’est la catastrophe. Mais les problèmes de la famine deviennent critiques le plus souvent lorsqu’il présente un conflit militaire.

Pourtant la famine pouvait bel et bien être évitée. Il suffit de considérer l’alimentation comme étant une priorité parmi l’éducation et la sécurité.

Même s’ils font partie des Etats membres des Nations- Unis, les pays d’Afriques au nom de leur organisation (OUA) doivent être les premiers à secourir les pays menacé de la famine que de faire tout le temps appel aux autres organisations Internationales dès qu’un malheur se pointe à l’horizon.

 

Et le Tchad dans tout çà !

 

Lorsque la radio informe qu’une partie du Tchad est déclaré zone de famine, c’est comme si l’on dit « Le gâteau est constitué de la farine ». Le Tchad fait partie des Etats sahéliens c'est-à-dire situé à proximité de la zone désertique du continent a été cité l’an dernier faisant partie des pays dont une partie de la population souffre de la famine. Et ce problème survient presque chaque année parce que l’alimentation n’a jamais été une priorité au Tchad. Quand le robinet du pétrole avait commencé à couler en 2005, presque tout le monde avait cru que les produits alimentaires et les matériaux de construction seront subventionnés. Histoire de transformer la ville peuplée de poto-poto en construction en dur. Sauf qu’après des années passées ce fut la déception.

Chez nous, les produits alimentaires ne sont non seulement pas  subventionnés mais certains parmi eux  sont très dangereux. Cela  dû du fait que les Institutions chargés pour la sécurité alimentaires ne font pas leur travail. La santé de tout un chacun réside dans le contenu de son assiette, sa bouteilles d’eau et dans sa manière de se comporter dans son environnement. Et rassurez vous, ce sont ces genres d’indicateurs qui permettent de classer le Tchad à un rang acceptable ou non. Mais selon des récents rapports, Au plan international, l’état de pauvreté au Tchad est inquiétant. Les principaux indicateurs de développement de ce pays restent alarmants. Selon le rapport de PNUD sur le développement humain 2009, le pays occupe le 175e rang sur 193 selon l’indice du développement humain soit (0,392). Les tchadiens dans la plupart, ne consulte pas des nutritionnistes (qui sont aussi très rares). Seuls quelques uns apprennent plus sur leur alimentation à travers l’internet et d’autres profitent au moment des consultations de poser des questions à leurs médecins.  Cette négligence des autorités chargées de veiller sur la sécurité alimentaire du peuple tchadien met en danger la vie du citoyen c’est l’une des raisons qui fait que les hôpitaux tchadiens soient débordés des malades et que l’espérance de notre vie se situe entre 47 et 48 ans.

 

Salma


31/08/2011
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Lorsque l'épervier s'en va.

Si vous posez la question aux différentes personnes que vous rencontrez en chemin c’est quoi « Eperviers » ? Vous aurez forcément une multitude de réponses. Pour les uns, il signifie Oiseau. Pour d’autres, c’est un appui efficace. Une suite de la colonisation pour certains. Pour un nombre de femmes il est synonyme de brassage culturel, bon clients, business. Mais pour beaucoup de tchadiens qui ont le sens des affaires, la présence d’un blanc sur son territoire est avant tout synonyme de business.  

 

 

 

Pour ce qui concerne le site web defense.gouv.fr, le dispositif a pour rôle d’assurer  deux missions permanentes :

- ils garantissent la protection des intérêts français, et tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad,

- conformément à l'accord de coopération technique signé entrela Franceet le Tchad ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) aux Forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, ainsi qu'un appui renseignement.

En outre, sur une base volontaire, ils apportent une aide médicale à la population.

 

 

En décembre 2010, le chef d’Etat tchadien avait soulevé le sujet mettant en cause la présence des éperviers au Tchad. Epervier est présent au Tchad depuis février 1986 et s’ils doivent continuer à y rester il va donc falloir en échange une contrepartie financière. Pour ceux qui entretiennent des affaires derrière ce mur de  grillage c’est une mauvaise nouvelle.

 

La coopération Franco-tchadienne politique, sociale ou militaire qu’elle soit ne date pas des années 86 ou 60. La composition des mots « Tchad » et « France » donne un résultat constitué des mots comme financement, coopération, appui, etc. Et si l’on se réfère à l’histoire, les français étaient présents lors des affrontements entre les Tchadiens et Rabah. Mais ce qui nous importe ici n’est pas le contour politique de cette décision. Il est question des conséquences socio-économiques. La première idée qui nous vient à la tête lorsqu’on voit des militaires français chez nous, il y a forcément quelque chose qui pu la colonisation. Mais derrière ce dispositif, il y a une communauté qui dépend. Comme des êtres vivants qui développent des conditions nécessaires à leur vie, dans les villes telles que  N’Djamena, Abéché ou Faya qui ont fait autant. Pour avoir la preuve, il faudrait descendre sur le terrain pour avoir des avis, vous vous rendrez vite compte que depuis l’avènement de l’épervier au Tchad beaucoup de choses se sont passés et surtout des activités qui se sont créées. Les « Django » eux surtout en savent beaucoup !

 

 

 

Alfred est un vendeur de produit de beauté et de sport non loin de la justice. Il  passe sa journée entière dans son lieu de travail et compte beaucoup de clients parmi lesquels, moi. Lorsque j’étais arrivée avec ma collègue, il prenait son déjeuner dans une boîte conserve.  Devant lui, il avait étalé des shampooings, des chaussures, des lunettes nautiques … Selon lui, la présence des forces françaises dans son pays lui a permis de s’offrir un job.

Cependant même si Alfred soutient cette présence comme tant d’autres tchadiens qui en ont exploité, il y a d’autres qui contestent, comme Haoua. Cette dernière a vite changé de mine quand je lui ai posé la question des avantages de la présence du dispositif Epervier au Tchad. Elle affirme : Mon  petit frère avait été opéré à la base militaire. Après cette intervention chirurgicale nous devrons nous rendre chaque mardi à 10 heures pour les soins. Un jour, notre taxi était venu avec un retards et nous avons dû arriver à midi moins. Dès notre arrivée le blanc à jeté un coup d’œil sur sa montre et il nous a pas laissé entrer. Je trouve cela trop méchant. On ne peut pas faire cela à un malade !

Aussi certains tchadiens se posent la question de savoir, comment ces quarante millions peuvent leur être bénéfique. Dans quel projet introduire cette somme. Car ce qui intéresse un citoyen ce n’est pas le rôle politique de cette affaire mais les avantages sociales. Quelles sont les avantages et les inconvénients socio-économiques des militaires dans notre pays. Nous pouvons tous être d’accord sur la question selon laquelle pourquoi n’existe-t-il pas une base militaire tchadienne en France et qu’on doit accepter le contraire.

Si l’on n’est pas d’accord avec cette présence et qu’on ne croit pas aux avantages à quoi bon s’y rendre puisqu’il y aussi des médecins tchadiens dans le HGRN et des blocs opératoires. A quoi cela sert d’entretenir des affaires lorsqu’on a derrière la tête que cet individu qui est devant nous met en doute notre souveraineté nationale ? En tant que artiste, j’estime qu’ils ne présentent que de bons côtés pour mes  affaires. Car ce qui m’importe le plus en tant que tchadienne c’est de trouver une réponse sociale aux enjeux de cette présence chez moi. A qui profite ce retrait et à qui profite cette présence.

 

 

A l’intérieur de la base rappelons-nous, il existe des employés tchadiens, des commerçants et des artistes qui possèdent leur stand. De groupes de femmes brodeuses formé par des projets de développement social qui s’active là. Il s’agit d’un véritable business. Lorsque l’on s’approche à proximité de cette base on observe sur les bords des routes (farcha et ailleurs) les activités qu’elle crée. Des vendeurs de journaux  genre militaire ou autres, des produits de beautés (shampooing, gilette de rasage, gel-douche, des conserves prêt à consommer, des sachets de chocolat en poudre, torche, chaussettes militaire et la liste est longue.  C’est une forme de société qui absorbe une partie de chômage qui étouffe encore la population jeune du Tchad. Nous ignorons combien de famille tchadiennes vivent au dépend de ce dispositif depuis février 1986.

Sila Franceaffirme vouloir revoir sa coopération militaire avec le Tchad. La présence de l’opération épervier ne se justifie plus au Tchad.

Il faut réfléchir « social » pour voir évaluer  les conséquences sociales. Partout dans les villes où des bases se sont déplacées ou des militaires furent retirés ont subit des conséquences. C’est pourquoi il est nécessaire d’entrevoir des solutions ou des créer des emplois à ces personnes. La plupart de ceux qui vivent des activités dérivés des forces françaises, sont les diplômés sans emplois ou de personnes qui n’on pas étudié tout simplement.

 

Sally


19/07/2011
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